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À l'approche du mois sacré de Ramadan, une période d'invocation, de purification, de partage et de solidarité, les marchés de la capitale connaissent une effervescence particulière. Les commerçants s'approvisionnent en grande quantité, et les ménages se préparent à accueillir ce mois béni. Cependant, un phénomène récurrent vient ternir cette ambiance de préparation spirituelle : l'augmentation injustifiée des prix des denrées alimentaires.
Chaque année, à l’aube du Ramadan, certains commerçants, loin de jouer leur rôle d’acteurs responsables dans la distribution des produits de première nécessité, profitent de la demande accrue pour augmenter les prix de manière exagérée. Ce comportement, souvent observé à quelques jours du début du mois sacré, plonge de nombreuses familles dans une situation de grande difficulté. Les produits alimentaires autrefois accessibles à des prix raisonnables, comme le sac d'oignons par exemple, connaissent des hausses vertigineuses, rendant l'alimentation de base de plus en plus difficile à se procurer pour les ménages modestes.
Il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour lutter contre cette pratique spéculative qui déstabilise l’équilibre économique des foyers les plus vulnérables. Des régulations strictes devraient être mises en place pour limiter les hausses abusives et garantir une accessibilité des produits alimentaires essentiels à tous, indépendamment des fluctuations saisonnières.
Les autorités doivent veiller à ce que les commerçants respectent des normes éthiques et de prix justes en cette période de solidarité. Au-delà des mesures réglementaires, un suivi rigoureux des prix et des sanctions dissuasives en cas d’abus sont nécessaires pour assurer une gestion saine et équitable du marché alimentaire, surtout en période du Ramadan
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HISSEIN BRAHIM ABGASSI
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