TCHAD :Atelier sur le plan d’action pour le financement des soins de santé primaires 2024-2025.
Le Secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaoussou a lancé ce vendredi 17 mai 2024, dans les locaux du ministère, les travaux de l’atelier d’élaborer du plan d’action pour le financement des soins de santé primaires 2024-2025.
Prennent part aux travaux les cadres des ministères de la santé publique et de la prévention, de finances, de la défense nationale, des partenaires et experts en la matière.
Le secrétaire général du ministere de la santé publique et de la prévention a indiqué que le sujet à l’ordre du jour est d’importance capitale, car il s’agit de l’accès aux soins de santé primaires pour tous.
Il est impératif d’aborder cette question avec ambition et détermination pour aspirer à façonner les prochaines années du système de soins de santé, en abordant les défis avec intelligence collective et en prenant des décisions éclairées a ajouté Dabsou Guidaoussou.
Il a tenu à rappeler que les diverses situations d’urgence provoquées notamment par la pandémie de COVID-19 ont perturbé les activités de subsistance dans toute l’Afrique subsaharienne, entraînant de graves répercussions sur le plan économique.
Ces dernières sont d’autant plus exacerbées par les nombreuses situations d’urgence auxquelles sont confrontés de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest et du centre, qu’elles soient d’origine naturelle ou humaine, notamment les flambées épidémiques, les guerres et les attaques terroristes a souligné le secrétaire général tout en précisant que les mesures de riposte adoptées par la communauté mondiale de la santé et par les pouvoirs publics pour éviter les décès et les maladies ont nécessité la réaffectation des fonds pour contenir l’urgence.
Dans une situation d’urgence a dit Dabsou Guidaoussou, l’attention et les ressources sont détournées des services de santé vers la riposte face à l’urgence et les fonds réorientés pour endiguer les crises sanitaires et situations d’urgence de santé publique, ont amoindri l’accès aux services de santé primaires pour les communautés et les familles, ne bénéficiant d’aucune protection sociale alors qu’elles doivent faire face aux graves chocs financiers induits par les coûts imprévus des maladies et par l’augmentation rapide des dépenses directes de santé.
Afin le SG a invité chacun à travailler dans une dynamique d’ensemble pour créer un système de santé répondant aux besoins de tous, en mettant l’accent sur un engagement fort, des ressources adéquates et surtout une planification stratégique adaptée pour relever les défis.
